Né à Polleur (Verviers), Belgique, le 24 avril 1951. André Dael vit et travaille à Liège. 

Après des Humanités artistiques effectuées à Saint-Luc, Liège, ainsi que des cours suivis à l’Académie des Beaux-Arts de Verviers, s’oriente essentiellement, dès la fin des années ‘60, vers le travail sur papier. 

Suite à divers longs séjours à l’étranger (Finlande, Mexique, Etats-Unis), finit par se fixer à Bruxelles en 1977 et débute des activités en tant que graphiste indépendant.  

De 1999 à 2005, réalise le magazine Eurofilmfest pour la Coordination européenne des festivals de cinéma. Œuvre parallèlement comme conseiller à la programmation pour plusieurs salles bruxelloises dans le cadre des musiques extra-européennes. Suivront 15 années de travail graphique dans la presse.

André   a eu des expositions à Verviers, Liège, Bruxelles, Aix-la-Chapelle, Krefeld, Nuremberg, Brandon (Manitoba, Canada), et son travail se trouve dans des collections privées en Allemagne, Belgique, Canada, Etats-Unis, Australie, Finlande, France, Suisse et Portugal. De nombreuses pièces ont été acquises par le Ministère de la Culture Française.

“La pratique de l’artiste belge André Dael oscille entre abstraction et figuration et interroge notre perception du réel. Improvisation et rigueur caractérisent sa démarche. Ses hachures à l’encre de Chine d’une finesse arachnéenne envahissent la page et se déclinent en un camaïeu de gris parfois légèrement rehaussé d’un voile de couleur. Au fil des traits, avec une extrême minutie, des heures durant, il trace sur papier, à l’intuition, un entrelacs de lignes aux contrastes subtils dont il module l’intensité et la luminosité pour faire émerger des paysages et des territoires imaginaires. L’oeil se promène librement, tâtonne et décèle des éléments topographiques (horizons, sentiers, rangées d’arbres…) qui semblent figés dans un état intermédiaire, comme s’ils étaient sur le point de surgir ou de s’effacer… La problématique du temps mais aussi les allers-retours entre l’infiniment petit et l’infiniment grand traversent son oeuvre. Il s’approprie le conseil qu’Ingres prodigua en son temps à Degas: “faites des lignes, jeune homme, beaucoup de lignes, d’après nature et de mémoire.”

-Zoé Schreiber

Exhibition data and photos ©copyright André Dael